« An other day for life...»

Ah cette douce Lunae. Aussi réfléchie qu'intelligente, belle que sympathique et douce que forte.  Cette jument est une véritable déesse, alliant grâce et élégance, son talent pour le chant n'a d'égal et sa voix charme autant jument que étalon. Lunae est très calme et réfléchie pour son âge, elle pense à deux fois ce qu'elle va faire et choisit bien ses mots pour le peu qu'elle parle. Elle aime écouter plutôt que parler, et se révèle une très bonne confidente. Elle n'a jamais vraiment remarquée que son charisme en attirer plus d'un et c'est toujours demandée à quoi bon souriaient-ils ainsi et louchaient sur ses courbes féminines, pour elle, elle n'est qu'une femelle parmi tant d'autres... On pourrait la décrire comme proie facile pour un étalon mal intentionné, car malgré sa méfiance elle reste d'une extrême innocence et peu même être naïve sur les bords. Son rejet de la foule, elle l'a depuis sa plus tendre enfance et ne supporte que son groupe même si cela s'avère compliqué, elle restera toujours d'une fidélité sans faille pour son groupe, vénérant comme tout bon membre la légende qu'on lui compta à son arrivée. C'est ainsi qu'elle reste la majeure partie de son temps, seule, n'accordant ses danse qu'a l'astre lunaire et ne faisant résonner sa voix que quand elle en ressent le besoin et plus particulièrement les soir de pleine lune, on pourrait la qualifier d'être nocturne tellement elle vie sa vie le soir plutôt que le jour. Ce n'est pas pour autant que cette fille de la lune reste associable, au contraire elle ne refuse jamais une démarche amicale et tolère même les séducteurs, personnages qui l'amuse plus qu'autre chose, si quiconque se lie d'amitié, voir plus avec cette jeune jument il trouvera en elle l'épaule sur laquelle se consoler, l'oreille attentive, la bonne amie pleine de bonté et de courage et peut être la douce compagne aimante et verra en elle se doux rayon de lune qui illumine avec tant de beauté son regard sombre...  

Toute histoire débute par une naissance, qu'elle soit joyeuse ou non. Celle de Lunae fut des plus simples, baignée dans la lueur de la nuit bercée par le chant des chouettes et des criquets. Le souffle de sa mère la réchauffa et c'est à ses côtés qu'elle fit ses premiers pas et fut en peu de temps un vigoureuse pouliche. Sa tendre mère fut en admiration devant sa fille, elle voyait en elle les yeux de son père et la beauté de la lune qui veillait sur la naissance cette nuit de printemps, loin d'APDC dans les contrées désertiques les plus reculées. Ceci ne manqua pas à baptisée la pouliche d'un nom des plus appropriés, Lunae. Le lendemain elle rejoignit son compagnon qui ne fut pas de la même joie qu'elle, redoutant au plus profond de lui le jour au le groupe la verra, et ce malheureux jour arriva une semaine plus tard, le groupe félicita tout d'abord les parents avant de prendre de mines horrifiées face à la jeune pouliche, on critiquait cette robe écarlate et ses oreilles déjà peu apprécier sur la mère le furent encore moins sur la petite. La famille fut rejetée et le père quitta le groupe ainsi que sa famille quelques mois après n'en pouvant d'avantage de ses regards et des propos tenus sur sa propre fille. Sa compagne elle n'a pas tardé à se faire chasser du groupe, à présent sans la défense son compagnon, elle quitta donc ses terres en compagnie de sa jeune enfant en quête d'un groupe plus tolérant. Lunae fut donc ballottée de groupe en groupe tous aussi peu amicaux envers les étrangères, les uns que les autres, se faisant critiquer recevant les moqueries en pleines figure, ce qui n’arrangeaient en rien ses relations, elle qui ne souhaite qu'une amitié quelconque... Un soir d'été au portes d'APDC sa mère à bout de forces et d'espérance décida de laisser sa fille devenue adolescente se débrouiller seule, elle l'embrassa un dernière fois et s'enfonça dans les bois quittant son unique enfant qu'elle chérissait plus que tout. C'est au petit matin que la jeune femelle remarqua la disparition de sa mère, la chercha en vain et la pleura avant de se résigner à partir, elle aussi. Elle préféra ne pas continuer cette quête d'une harde merveilleuse en laquelle  croyait si fort sa mère et vie une vie au jour le jour, seule, n'adressant plus la parole à personne. Et c'est un soir de pleine lune qu'elle se mit à chanter, doucement puis fort, trouvant en le chant un bien-fait sans fin et se mit à danser, danser sous l'astre d'un blanc étincelant. Dans les semaines suivantes elle accepta de reparler, aux divers animaux peuplant les forêt, à la nature elle même puis aux autres équidés, à qui elle confiait son attention, apprenant un peu plus de jour en jour sur le monde qui l'entourait, sur la légende qui protégeait les lieux. Elle ne fut pas dispensée de mauvaises rencontre mais elle sut s'en sortir quoi qu'il arrive et veillait à se méfier des mâles et des inconnus à l'air peu amical. Aujourd'hui encore elle hère sur ces terres dont elle ignore le nom, alliant rencontres et solitude, vivant sa vie comme bon lui semble...